En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?
Les maires au niveau local, les députés au niveau départemental et le Président au niveau international. Nous devons leurs faire confiance car nous les avons élus démocratiquement.
En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?
Non
Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?
Oui, on pourrait donner un rôle plus important aux O.S.et aux O.P. à conditions qu'elles soient véritablement représentatives des salariés qu'elles défendent ; par exemple 15% d'adhérents au minimum pour pouvoir s'exprimer en leur nom. Non aux associations souvent mercantiles et peu objectives car politisées.
Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?
Rappeler aux citoyens qu'ils peuvent assister aux conseils municipaux, ou suivre à la télé les débats en direct ou en différé à l'Assemblé Nationale.
Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :
Une bonne chose
Pourquoi ?
Entièrement d'accord avec les nouvelles règles de jeu du 31 mars 2017 ; Seul le cumul député (ou sénateur) avec un seul emploi local est souhaitable.
Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?
Ne pas rétablir la proportionnelle qui rendrait la France ingouvernable, mais rendre le vote obligatoire comme en Belgique par exemple, ou les taux de participation avoisinent régulièrement les 90% alors qu'en France, les taux de participation aux dernières législatives et municipales n'ont été respectivement que de 48,71 % et 54,72 %.
Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?
Non
Si oui, lesquels ?
Juste réduire le nombre de Sénateurs trop âgés.
Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?
Les derniers taux de participations sont lamentables (48,71 % aux législatives et 54,72 % aux municipales) ; peut-être faudrait-il mettre en place un permis de voter exigeant un minimum de connaissances de nos institutions pour valoriser le droit de vote ...
Faut-il prendre en compte le vote blanc ?
Non
Si oui, de quelle manière ?
Non, car encourager le non-choix est néfaste : la vie nous amène à choisir, souvent pour nous adapter aux circonstances, parfois pour choisir entre la peste et le choléra. Et puis ce serait donner par avance des gages à ceux qui soutiendront ensuite que telle ou telle majorité est illégitime parce qu'elle correspond à un trop faible quota de la population ou des inscrits.
Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?
Nos maires et députés doivent plus s'investir au niveau local, faire remonter les tendances et difficultés constatées sur le terrain à l'exécutif, puis rendre compte des réponses aux participants.
Si oui, comment ?
Plutôt non : le référendum est un outil dangereux car il suppose que les électeurs aient le courage (et les capacités) de bien s'informer avant de voter ; l'exemple du BREXIT doit faire réfléchir.
Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?
Les citoyens choisissent et élisent justement leurs représentants qui sont chargés de l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ? je ne comprend pas cette question, ne serait elle pas posée à l'envers ?
Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?
L'Assemblée nationale et le sénat ont des rôles trop antagonistes pour être constructifs ; la faiblesse des pouvoirs des sénateurs semble leur donner des complexes, et les incite à une opposition trop systématique aux propositions des députés, ainsi qu'à une recherche de justification déplacée et permanente de leur fonction. La moyenne d'âge des sénateurs est trop élevée pour assoir leur crédibilité, notamment chez les jeunes électeurs ; il faut rajeunir cette institution en imposant un âge limite (70 ans?) et un nombre limité de mandats.
Faut-il transformer [nos assemblées, dont le Sénat et le CESE] ?
Oui
Si oui, comment ?
Voir ci-dessus
Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?
Vérifier et imposer que toutes les religions intègrent les principes de la république. Protéger le droit à l'athéisme et sanctionner le prosélytisme (application de la loi de 1905).
Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?
Promouvoir dès l'enfance en famille et à l'école la morale et l'instruction civique de façon moderne : bandes dessinées, lectures, films. Redonner sa place à l'histoire contemporaine. Que les hommes politiques se respectent les uns les autres, en bannissant les écarts de langage. il faut contraindre les responsables des réseaux sociaux (Face book en particulier ) à supprimer en moins d'une heure toutes les diffusions de Fake-news particulièrement mensongères et haineuses ou incitant à la guerre civile, et supprimer l'anonymat des auteurs de post. Service militaire ou civique obligatoire de 6 mois minimum.
Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?
Enseigner à l'école ces grands principes, en donnant le goût du débat et de l'oral, avec des cours d'éducation civique participatifs. Que les citoyens se demandent ce qu'ils peuvent faire par et pour eux-mêmes et qu'ils n'attendent pas tout de l'état, ou des ""Autres"".
Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?
Respect de l'autre et du bien public. Le droit à la différence. Plus de respect des autres enseigné prioritairement par la famille et non par l'école dont ce n'est pas le rôle. Rendre les parents responsables financièrement des exactions de leur progéniture.
Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?
S'informer, lire, et éviter de croire et de colporter sans vérification tout ce que véhiculent les réseaux sociaux. Favoriser les vertus de l'exemple dans les familles : critiquer la police ou les profs devant les enfants ne peut être que néfaste, de même que jeter un mégot ou un papier ; les petits manquements et négligences progressifs sont le terreau de l'incivilité.
Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?
Mettre en valeur des réussites même modestes : donner la Médaille du Mérite ou la Légion d'Honneur à un artisan ou un salarié méritant, plutôt qu'a un footballeur ou un acteur de cinéma par exemple. Sanctionner et supprimer les mensonges et les propos injurieux et inadmissibles sur les réseaux sociaux (ils prolifèrent en ce moment).
Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?
La propagation des mensonges sur internet et les réseaux sociaux en particulier. Les violences verbales et physiques. La violence comme moyen d'expression et la privation de nos libertés essentielles comme le droit de circuler. Le non respect de l'égalité hommes- femmes. Le non-respect du code de la route. Le saccage des biens publics : des simples tags aux destructions totales.
Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?
Supprimer l'anonymat des auteurs de post, et multiplier les réseaux de video-surveillance Sanctionner chaque fois que possible. D'une manière générale, faire respecter les lois.
Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?
Déjà ne pas en commettre, donc l'exemplarité. Du courage pour intervenir, par exemple quand une femme est agressée.
Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?
Le racisme et les remarques sexistes. Les intox et fake-news au sujet du gouvernement et de l'immigration ; les réseaux sociaux sont de plus en plus des défouloirs sociaux haineux et mensongers.
Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?
C'est un état d'esprit qui doit être enseigné dans le milieu familial dès la plus tendre enfance. La famille ne doit pas se décharger sur les ""Autres"" de l'éducation morale de ses enfants.
Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?
Oui
Si oui, lesquelles ?
Réponse dépendant du type d'allocation. Si possible, une allocation contre un service rendu à la communauté : un droit doit engendrer un devoir proportionné. Je rappelle par exemple que dans le Haut-Rhin, le RSA est maintenant conditionné à des heures de bénévolat ; les allocataires devront effectuer sept heures de bénévolat par semaine ; de même qu'à Rotterdam où tous les chômeurs doivent un jour de travail d'intérêt général par semaine à la communauté s'ils veulent continuer à percevoir des indemnités.
Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?
Bien distinguer droit d'asile incontournable et immigration économique que l'on peut limiter en fonction des compétences dont nous avons besoin (immigration choisie), et développons des partenariats économiques (et de formation) avec les pays africains en particulier. La condition d'accueil doit être le respect de nos règles de vie (respect de la laïcité, absence de communautarisme ...) : le statut de réfugié doit être révocable si ces règles ne sont pas respectées. Mettre réellement en place la politique du Président Macron : délai de réponse plus court aux demandes d'asile et reconduction effective si elle est décidée.
En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?
Oui, c'est indispensable pour planifier les moyens d'accompagnement et les budgets correspondants. Cependant, il faut se donner un peu de souplesse pour s'adapter aux situations exceptionnelles et ne jamais oublier qu'il s'agit d'êtres humains et pas de numéros.
Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?
S'en tenir aux quotas fixés, et avec l'Europe, aider les pays à forte migration à se développer afin de fixer leurs populations dans leurs pays.
Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?
Une éducation (langues, lois et mœurs du pays...) gratuite mais obligatoire La création d' espaces d'accueil transitoires avec enseignement du français et des formations aux métiers de bases. L'orientation des demandeurs vers les pays de l'U.E. en fonction de la politique commune définie.
Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Un barème de sanctions pour les délits des étrangers issus de l'immigration : au bout de x délits, on les renvoie définitivement dans leur pays d'origine avec un extrait de casier judiciaire remis à leur ambassade.
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