En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?
Pas de problèmes de confiance en dehors des modes de communications fondés sur des promesses non tenables (populistes) ou non tenues car trop électoralistes . Le fonctionnement politique est à réinventer en prenant au sérieux les citoyens. Le projet de campagne devrait être plus contractuel, les chiffres présentés non tenus de nature à engager la perte d'une caution versée préalablement à l'exercice des mandats. A des fins de moralisation, les responsabilités pécuniaires doivent pouvoir être organisées et engagées par versement d’une caution financée par un emprunt personnel remboursable in fine mais contractualisé en début de mandat social. La caution serait confisquée par l'autorité de régulation du financement électoral en cas de condamnation pour quelque motif que ce soit, cela indépendamment de toute autre condamnation. Les cautions seraient restituées et acquises à l’élu en fin de mandat après délai de prescription, et en absence de condamnation ou de mise en examen.
En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?
Oui
Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?
Favoriser l'initiative locale pour des projets comme la participation à la préservation de l'environnement et pour évaluer les résultats des politiques mises en œuvre sur le terrain.
Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?
Le pacte doit reposer sur des valeurs, des droits et des devoirs partagés équitablement. Les garanties sont des règles de vie collectives simplifiées faisant référence à des valeurs partagées et donc partie indispensable de l’éducation à apporter aux générations et aux immigrations. Leur crédibilité repose sur un état irréprochable et sur une justice sereine indépendante et réactive. Le pacte ne peut fonctionner si les prérogatives régaliennes de l’état ne sont pas bien assumées. La presse et l’éducation nationale devraient assumer une partie de ce service public d’éducation civique.
Le pacte doit privilégier de façon lisible tout ce qui sert les trois valeurs affichées au fronton de notre république et aussi l’avenir des générations futures.
Notre époque nécessite d’ajouter le respect de l’environnement comme valeur puisqu’il s’agit d’une dimension vitale pour l’humanité et pour nos enfants.
Tout acte de l’état, des entreprises, et des citoyens devrait intégrer cette dimension vitale en un examen complémentaire obligatoire aux équilibres économiques et sociaux privilégiés jusqu’à présent. L’agence pour l’environnement rattaché au premier ministre aurait utilement à collationner l’analyse des bilans et progrès accomplis et des impacts dans ce qui est significatif par son effet ou par la mobilisation du public. Ce chalenge universel et concret est de nature à renforcer la cohésion sociale par un chargement de paradigme d’ailleurs plus propice au bonheur « moins posséder moins gaspiller et mieux vivre ».
Le pacte doit s’appuyer sur un fonctionnement démocratique participatif mais cohérent
Les prérogatives du président de la république et du premier ministre comme garants de la cohérence sont à clarifier. Les lieux d’arbitrages devraient être affichés. Le mode d’élection et la durée du mandat présidentiel adapté à ses missions de telle sorte qu’il y ait un équilibre entre la continuité d’une politique et la sensibilité aux réalités du terrain. Afin d’améliorer le consensus envers le président (toutes ses missions pouvant être maintenues) un mandat de 7 ans non renouvelable au suffrage direct serait sans doute plus sécurisant. Les missions du premier ministre comme chef du gouvernement sont à mieux respecter commes elles figurent dans la constitution. Une désignation par le président semble logique afin d’assurer la cohérence des politiques. L’action du premier ministre est placée sous le contrôle du parlement. Les questions et interpellations de ce dernier au gouvernement seraient à moins scénariser mais, dès lors qu’il s’agit des politiques régaliennes, à intégrer systématiquement dans des communiqués de presse. La participation des citoyens doit être mieux intégrée : les référendums d’initiative populaire seraient à ouvrir sur des sujets de vie quotidienne à l’exception des domaines régaliens dont tout référendum doit relever de l’initiative du chef de l’état et pour ce qui concerne les réformes de la constitution avec l’accord du parlement
Les referendums locaux devraient permettre d’aménager la vie locale en accord avec les opinions majoritaires. Leur modalité d’expression et les suites à donner sont à clarifier avec l’assemblée des élus locaux. Les décisions prises devraient s’efforcer de mieux associer les bénéficiaires pour la mise en œuvre.
La démarche suppose un état des lieux partagés permettant de définir les accompagnements qui tiennent compte du contexte local. L’adaptabilité de l’accompagnement doit présider et l’administratif s’effacer au profit d’actions pragmatiques. Un plan piloté en mode projet avec allocation de moyens est à mettre en place avec les différentes compétences et moyens nécessaires et avec la participation le plus en amont possible des publics concernés. La contractualisation d’objectifs et de moyens puis leurs évaluations doivent s’inscrire dans la durée mais des adaptations par redéploiement de moyens être facilités dès lors qu’ils sont motivés sans forcement remettre en cause les moyens alloués pour des prétextes de lignes budgétaires. Les responsabilités et interlocuteurs sont à afficher clairement à l’intention du public. Des fonds locaux d’adaptations peuvent être confiés à des associations selon le même processus.
Pourquoi ?
La priorité est l'ancrage auprès des citoyens. Les cumuls sont à réglementer pour organiser là cohérence d'actionlà où ce point est prioritaire.
Le nombre d’élus des collectivités locales et de leurs organismes collectifs serait à adapter en s’efforçant de trouver des désignations par un moyen adapté pour l’obtention de majorités cohérentes. Le cumul des mandats et des rémunérations est à limiter sans que l’exercice du mandat soit dissuasif aux revenus ou fonctions modestes. Les cumuls des rémunérations doivent être assortis de barèmes dégressifs liés aux cumuls. L’indexation des rémunérations est à calquer sur la grille de la fonction publique pour les délibérants et majorées de 50% dès lors qu’il y a mandat social.
Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?
Un peu de proportionnelle tout en préservant la cohérence par des dispositifs qui dégagent des majorités
Si oui, lesquels ?
Le débat sur le mode de représentation du sénat se pose en fonction de missions qui alourdissent le travail parlementaire, avec néanmoins une dimension sécurisante. L’ancrage par l’élection de second degré peut être conservé pour maintenir une sensibilité locale aux sénateurs. Les moyens et enveloppes sont à revoir. Il serait sans doute envisageable de revoir les effectifs de sénateurs mais c’est à considérer avec les objectifs de proximité et de contrepoids institutionnel sécurisant. A défaut mieux vaudrai supprimer cette assemblée, ce qui semble discutable : Le dialogue et les navettes et le pouvoir d’amendement sont utiles dans le travail législatif. Le lobbying direct est à proscrire.
Le nombre d’élus des collectivités locales et de leurs organismes collectifs serait à adapter en s’efforçant de trouver des désignations par un moyen adapté pour l’obtention de majorités cohérentes. Le cumul des mandats et des rémunérations est à limiter sans que l’exercice du mandat soit dissuasif aux revenus ou fonctions modestes. Les cumuls des rémunérations doivent être assortis de barèmes dégressifs liés aux cumuls. L’indexation des rémunérations est à calquer sur la grille de la fonction publique pour les délibérants et majorées de 50% dès lors qu’il y a mandat social.
A des fins de moralisation, les responsabilités pécuniaires doivent pouvoir être organisées et engagées par versement d’une caution financée par un emprunt personnel remboursable in fine mais contractualisé en début de mandat social. La caution serait confisquée en cas de condamnation pour quelque motif que ce soit, cela indépendamment de toute autre condamnation. Les cautions seraient restituées et acquises à l’élu en fin de mandat après délai de prescription, et en absence de condamnation ou de mise en examen.
Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?
L’obligation de vote ne semble pas respectueuse de la liberté. L’incitation au vote l’est. En dehors des processus participatifs généraux de la population qui peut la motiver aux suffrages, l’obtention d’avantages citoyens comme des accès gratuits à des manifestations culturelles pourrait être envisagée.
Si oui, de quelle manière ?
La reconnaissance du vote blanc est une évidence, par contre le débat qui se pose est son utilisation dans le dépouillement du scrutin. L’intégration des votes blancs rend la majorité absolue souvent inaccessible ce qui pourrait nuire à l’obtention d’une cohérence indispensable pour l’exécutif. Par contre la prise en compte des votes blancs pour les élections parlementaires pourrait permettre un dosage du niveau de proportionnelle dans une limite qui ne compromette pas l’obtention d’une majorité de nature à représenter ceux qui ne se prononcent pas et les courants minoritaires exclus par les règles de la majorité.
Le calcul du nombre d’élus à la proportionnel en plus de ceux désignés par le scrutin majoritaire résulterait de l’addition des pourcentages de votes blancs au niveau national avec comme règle simple 1 élu supplémentaire par point de vote blanc et au moins un élu par parti ayant obtenu un seuil (par exemple 5%) en pourcentage des suffrages exprimés.
Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?
Les associer à la définition des projets en particulier pour mieux les adapter aux contextes locaux Favoriser l'initiative par des fonds d'aménagement locaux de l'environnement labellisés par l'agence nationale et suivis en région
Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?
Oui
Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?
Faire des évaluation avec le public et le relevé de ses propositions avec réponses des services interpelés
Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?
Le rôle est consultatif et pour l'environnement c'est une agence nationale rattachée au premier ministre qui doit assumer la définition de priorité puis l'allocation de moyens et les évaluations
Faut-il transformer [nos assemblées, dont le Sénat et le CESE] ?
Non
Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?
Lutter résolument contre les comportements ou expressions religieuses radicales c'est à dire de nature à pratiquer la violence. La loi de 1905 semble équilibrée. Les racines de notre pays ne sont pas à renier. Celle de l’immigration non plus. Les communautarismes sont à respecter mais à équilibrer avec une co construction du bien vivre qui impose bienveillance et respect d’autrui. Le bien vivre se fonde aussi sur les comportements qui ne peuvent envahir l’espace d’autrui en lui imposant ses propres modalités d’expressions.
Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?
Le rejet et la marginalisation, les racismes sont des pratiques devant être dénoncées et condamnées par les tribunaux, qu’il s’agisse d‘actes ou d’expressions. Une éducation civique de l’ensemble des générations est à rétablir. La justice doit avoir les moyens de régulation des dérives. Les étrangers qui ne se conforment pas à ces principes doivent être expulsés.
Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?
Des fonds de développement locaux en faveur de projets respectueux de l’environnement devraient être encouragés au local avec un système de péréquation du financement favorable aux territoires dynamiques. La gestion directe citoyenne serait assortie d’une gouvernance collective type coopérative ou association avec un dispositif contractuel et des contrôle par l’agence de l’environnement. Une labellisation des projets innovants et pertinents permettrait de les redéployer.
Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?
Le pacte doit reposer sur des valeurs, des droits et des devoirs partagés équitablement. Les garanties sont des règles de vie collectives simplifiées faisant référence à des valeurs partagées et donc partie indispensable de l’éducation à apporter aux générations et aux immigrations. Leur crédibilité repose sur un état irréprochable et sur une justice sereine indépendante et réactive. Le pacte ne peut fonctionner si les prérogatives régaliennes de l’état ne sont pas bien assumées. La presse et l’éducation nationale devraient assumer une partie de ce service public d’éducation civique.
Le pacte doit privilégier de façon lisible tout ce qui sert les trois valeurs affichées au fronton de notre république et aussi l’avenir des générations futures.
Notre époque nécessite d’ajouter le respect de l’environnement comme valeur puisqu’il s’agit d’une dimension vitale pour l’humanité et pour nos enfants.
Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?
Notre époque nécessite d’ajouter le respect de l’environnement comme valeur puisqu’il s’agit d’une dimension vitale pour l’humanité et pour nos enfants.
Tout acte de l’état, des entreprises, et des citoyens devrait intégrer cette dimension vitale en un examen complémentaire obligatoire aux équilibres économiques et sociaux privilégiés jusqu’à présent. L’agence pour l’environnement rattaché au premier ministre aurait utilement à collationner l’analyse des bilans et progrès accomplis et des impacts dans ce qui est significatif par son effet ou par la mobilisation du public. Ce chalenge universel et concret est de nature à renforcer la cohésion sociale par un chargement de paradigme d’ailleurs plus propice au bonheur « moins posséder moins gaspiller et mieux vivre ».
Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?
Le pacte ne peut exister sans adaptation des missions et des moyens de police et de justice. Leur finalité doit plus s’attacher prioritairement à faire cesser les déviances qu’à la condamnation des déviants (hormis pour la mise en danger d’autrui). Les moyens de surveillance et l’arsenal juridique à disposition doivent être adaptables pour arrêter la délinquance nouvelle. Les dispositifs de surveillances pour soupçons ou condamnation sont à réorganiser entre l’exécutif et le judiciaire. Une loi cadre sur la sécurité pourrait être soumise au parlement à cet effet.
Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?
Le racisme, les xénophobies et les comportements violents envers autrui
Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?
Le pacte ne peut exister sans adaptation des missions et des moyens de police et de justice. Leur finalité doit plus s’attacher prioritairement à faire cesser les déviances qu’à la condamnation des déviants (hormis pour la mise en danger d’autrui). Les moyens de surveillance et l’arsenal juridique à disposition doivent être adaptables pour arrêter la délinquance nouvelle. Les dispositifs de surveillances pour soupçons ou condamnation sont à réorganiser entre l’exécutif et le judiciaire. Une loi cadre sur la sécurité pourrait être soumise au parlement à cet effet.
Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?
Contribuer par l'engagement citoyen
Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?
Les violences sont à canaliser
Les auteurs de fausses nouvelles sont à réprimer
Le traitement actuel des demandeurs d’asile ou d’immigration n’est pas assez respectueux de la dignité humaine et peu compatible avec nos traditions et capacités d’accueil. Notre pays se doit d’être exemplaire. L’histoire montre par ailleurs que toute lutte contre l’immigration est inefficace et génératrice de conflit et de guerres si elle prétend étanchéifier les flux de populations. Le processus doit néanmoins être maitrisé par des règles humanistes et rigoureuses.
Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?
Éduquer avant tout et responsabiliser plus le citoyen sur des projets.
Si oui, lesquelles ?
Pas de doctrine mais du réalisme adapté à chaque situation avec un accompagnement pluridisciplinaire adapté.
Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?
Le traitement actuel des demandeurs d’asile ou d’immigration n’est pas assez respectueux de la dignité humaine et peu compatible avec nos traditions et capacités d’accueil. Notre pays se doit d’être exemplaire. L’histoire montre par ailleurs que toute lutte contre l’immigration est inefficace et génératrice de conflit et de guerres si elle prétend étanchéifier les flux de populations. Le processus doit néanmoins être maitrisé par des règles humanistes et rigoureuses.
En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?
La prévention des flux migratoires passe par un soutien au développement des pays d’origine, mais surtout par une lutte sans merci du trafic sur le territoire comme ailleurs. Pour limiter leurs capacités à recruter il vaut mieux organiser les transports que de laisser les conditions inhumaines actuelles perdurer, d’autant qu’elles ne sont pas forcément dissuasives mais immorales. La lutte contre les réseaux de passeurs est à combattre avec tous moyens disponibles.
Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?
Une politique de gestion des candidatures plus lisible et humaine est à mettre en place avec des critères et processus clairement établis et instruits dans des délais raisonnables. Il vaut mieux privilégier une tolérance à la résidence que les dérives des situations illégales. Aussi tout refus devrait être suivi d’une procédure de retour accompagnée. Le doute doit profiter au demandeur sauf lorsqu’il s’agit de mouvances terroristes, auquel cas un juge doit apprécier la qualification des éléments des soupçons et statuer sur la décision d’un refoulement
Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?
Il s'agit d'accompagner une forme particulière de précarité a laquelle il convient d'ajouter des besoins de formation linguistiques et à nos valeurs codes et modes de vie
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